Bafoussam:Une famille se déchire pour un hôtel

Bafoussam:Une famille se déchire pour un hôtel

Popoli:Camer.beLe problème qui divise cette famille date de mars 2009 avons nous appris des proches de la famille. Selon la genèse, c’est le jeune TAGNE TALLA GERTRO GEOFFROY qui serait à l’origine de ce qui aujourd’hui embrase les siens. Ce jeune garçon qui vit à NANTES en France est venu au Cameroun avec un conteneur de marchandises, et à chaque fois qu’il  arrivait, il séjournait gratuitement dans l’hôtel. Un jour, suite à une mauvaise manœuvre du chauffeur camion qui transportait ses marchandises, un mur de l’hôtel a été touché. Mais rapidement, le « mbenguiste » a vite fait venir un technicien le lendemain pour reconstruire.

Mais dans la soirée lorsque Gertro Geoffro  est revenu dormir, la réceptionniste lui a infligé la nouvelle selon la quelle il est interdit de séjour par son grand frère dans cet hôtel. Il a appelé leur ainé TALLA LELE Bruno qui se trouvait en Europe. Celui-ci a intimé l’ordre à TALLA MBOU de laisser dormir leur cadet à l’hôtel. Peine perdue puisque le gérant de l’hôtel a opposé une fin de non recevoir à cette requête. Le petit frustré a fait tellement de bruit que les éléments de la gendarmerie sont venus le cueillir, obligeant son frère ainé Talla Lele à quitter l’Europe pour venir lui porter secours. Depuis lors, les choses sont allées de mal en  pire au point où le gérant de l’hôtel TALLA MBOU est obligé selon lui de se cacher pour dormir ayant peur à tout moment d’une élimination physique de la part de ses frères. Mais à voir les statuts de la société que le Popoli a pu obtenir, Il ressort que des 5000 parts de l’entreprise, TALLA MBOU possède 3760 parts, TALLA Bruno 1200 parts, TALLA DEMGUE Jean Hilaire 30 parts et MOGUEM NGOUOBOUSSI TALLA Rachel Victorine 10 parts pour un capital de 50 000 000 frs CFA. Mais  TALLA LELE que ses frères et soeurs reconnaissent comme celui qui a tenu la main de toute la famille pour en faire ce quelle est aujourd’hui financièrement, dit avoir été roulé par son petit frère.

Il dit avoir laissé ce nombre de parts à son jeune frère parce qu’il croyait qu’il devait s’occuper de ses cadets. Il ne cesse de marteler que c’est lui le principal financier de l’hôtel. Talla Lele met quiconque au défi de vérifier les acquisitions de mobilier de l’établissement et leur provenance. En tout cas les clients de cet hôtel devront savoir à quoi s’en tenir avant d’y accéder car à tout moment, la casse peut reprendre. De la convention d’ouverture de crédit entre la BICAC et SIGEHCOCAM SARL en date du 08 mai 2006 portant n° REP 1872 Etude de maître KAMDEU Gabriel NOTAIRE on apprend que si monsieur TALLA MBOU représente « SIGEHCOCAM » c’est TALLA LELE Bruno qui assure et garantie le remboursement des frais. Quant aux agents de la police qui suivent de prêt ce problème, ils disent être surpris de constater  que le titre foncier de l’hôtel porte le nom de « SIGEHCOCAM » alors que le gérant a laissé croire que ledit document porte son nom. D’où la nécessité d’inviter la famille à un arrangement à l’amiable. Car selon eux un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès.  Il devient dès lors impératif pour les autorités de la région de l’ouest de se mettre en amont afin d’éviter une effusion de sang dans cette famille ou dans l’hôtel qui est aujourd’hui au centre de toutes les rixes.

© Le Popoli : BT



13/01/2011
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