Bafoussam: L’ombre de Maurice Kamto plane sur une réunion de l’Upc
DOUALA - 17 Septembre 2012
© Blaise Nzupiap Nwafo | La Nouvelle Expression
Les forces de maintien de l’ordre ont assiégé samedi la salle des conférences de l’hôtel le Président, suite à une rumeur annonçant la présence de l’ancien ministre délégué sur les lieux.
Samedi dernier, la réunion du comité directeur de l’Union des populations du Cameroun, Upc, se tenait à Bafoussam. Une rencontre pourtant autorisée par le sous-préfet de l’arrondissement de Bafoussam 1er, Didier Bidja. Alors que les militants du parti des crabes, partis des différentes régions du pays étaient présents à l’hôtel le Président, attendant l’arrivée du président Bernard Wandji et de sa délégation, ils sont surpris de voir atterrir une escouade des éléments de la force de sécurité, constituée des gendarmes et des policiers, accompagnés par des hauts gradés. Comme dans un champ de bataille, ils vont investir les locaux de l’hôtel qu’ils passent aux peignes fins. Après leur inspection, ils resteront en faction dans la cour, jusqu’à ce qu’arrive sur les lieux Bernard Wandji et la suite de sa délégation partie de Yaoundé en matinée. Il était environ 14h30. Il a fallu attendre l’arrivée à Bafoussam du président de l’Upc et le début de la réunion pour que les flics se rassurent que la présence de Maurice Kamto, qui n’est même pas militant de cette formation politique, était une fausse alerte. Cette mobilisation est la conséquence d’une information donnée au sous-préfet de Bafoussam 1er, a-t-on appris, à savoir que Maurice Kamto, ancien ministre délégué auprès du ministre de la justice, devait être présent. Ce qui a créé une pagaille au sein de l’administration à Bafoussam.
Fusion des tendances
Un cadre de l’Upc a d’ailleurs laissé entendre que l’ombre de Maurice Kamto fait peur même quand il n’est pas au pays. Surtout que ce n’est pas la première fois que cet ancien ministre, qui a des ambitions politiques, est interdit de prise de parole en public. Au sortir de la rencontre de Bafoussam, le parti des crabes a décidé que la structuration de leur formation politique doit être calquée sur le découpage administratif du Cameroun, non sans manifester son intention de voir les régions du pays ramenées à 5, au lieu de 10, comme c’est le cas actuellement.
Autre résolution de cette rencontre, la mise sur pied, dans un futur proche, du Senat et du conseil constitutionnel semble être un impératif. Une bonne partie des travaux de Bafoussam a été consacrée au fonctionnement interne du parti et de ses textes. Au regard des divisions actuelles au sein de l’Upc, les militants présents à la rencontre de Bafoussam ont exprimé leur détermination à les voir se fusionner. Malgré le fait que cette rencontre se tenait à Bafoussam, certains cadres de la coordination régionale de l’Upc basés à Bafoussam, n’ont pas daigné y prendre part. Parce que ne se reconnaissant pas comme partie prenante de la faction qui se réunissait.
© Blaise Nzupiap Nwafo | La Nouvelle Expression
Les forces de maintien de l’ordre ont assiégé samedi la salle des conférences de l’hôtel le Président, suite à une rumeur annonçant la présence de l’ancien ministre délégué sur les lieux.
Samedi dernier, la réunion du comité directeur de l’Union des populations du Cameroun, Upc, se tenait à Bafoussam. Une rencontre pourtant autorisée par le sous-préfet de l’arrondissement de Bafoussam 1er, Didier Bidja. Alors que les militants du parti des crabes, partis des différentes régions du pays étaient présents à l’hôtel le Président, attendant l’arrivée du président Bernard Wandji et de sa délégation, ils sont surpris de voir atterrir une escouade des éléments de la force de sécurité, constituée des gendarmes et des policiers, accompagnés par des hauts gradés. Comme dans un champ de bataille, ils vont investir les locaux de l’hôtel qu’ils passent aux peignes fins. Après leur inspection, ils resteront en faction dans la cour, jusqu’à ce qu’arrive sur les lieux Bernard Wandji et la suite de sa délégation partie de Yaoundé en matinée. Il était environ 14h30. Il a fallu attendre l’arrivée à Bafoussam du président de l’Upc et le début de la réunion pour que les flics se rassurent que la présence de Maurice Kamto, qui n’est même pas militant de cette formation politique, était une fausse alerte. Cette mobilisation est la conséquence d’une information donnée au sous-préfet de Bafoussam 1er, a-t-on appris, à savoir que Maurice Kamto, ancien ministre délégué auprès du ministre de la justice, devait être présent. Ce qui a créé une pagaille au sein de l’administration à Bafoussam.
Fusion des tendances
Un cadre de l’Upc a d’ailleurs laissé entendre que l’ombre de Maurice Kamto fait peur même quand il n’est pas au pays. Surtout que ce n’est pas la première fois que cet ancien ministre, qui a des ambitions politiques, est interdit de prise de parole en public. Au sortir de la rencontre de Bafoussam, le parti des crabes a décidé que la structuration de leur formation politique doit être calquée sur le découpage administratif du Cameroun, non sans manifester son intention de voir les régions du pays ramenées à 5, au lieu de 10, comme c’est le cas actuellement.
Autre résolution de cette rencontre, la mise sur pied, dans un futur proche, du Senat et du conseil constitutionnel semble être un impératif. Une bonne partie des travaux de Bafoussam a été consacrée au fonctionnement interne du parti et de ses textes. Au regard des divisions actuelles au sein de l’Upc, les militants présents à la rencontre de Bafoussam ont exprimé leur détermination à les voir se fusionner. Malgré le fait que cette rencontre se tenait à Bafoussam, certains cadres de la coordination régionale de l’Upc basés à Bafoussam, n’ont pas daigné y prendre part. Parce que ne se reconnaissant pas comme partie prenante de la faction qui se réunissait.