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282 pages. C’est le volume du rapport de la Commission des Finances et du budget de l’Assemblée nationale sur le projet de loi portant loi de finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2013. Dimanche à 14 h, il a fallu une suspension de la séance plénière ouverte à 11 h par le président de l’Assemblée nationale, le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, pour permettre au député Luc Koa de présenter entièrement le texte à la représentation nationale. Un rapport qui a tranché avec les précédents par sa présentation, les départements ministériels étant regroupés en différents secteurs, selon leurs domaines de compétence. Puis a suivi la partie réservée à la discussion générale. Elle aussi très longue. Les députés ont fait part de leurs préoccupations au gouvernement très bien représenté à cette longue séance plénière. Une plénière à laquelle on notait la présence de proches collaborateurs du chef de l’Etat, à l’instar du ministre directeur du Cabinet civil, Martin Belinga Eboutou. Des préoccupations qui ont touché tous les secteurs, avec sans conteste la priorité à ceux ayant une influence directe sur le niveau de vie des Camerounais : santé, éducation, infrastructures.

Des questions auxquelles les membres du gouvernement ont apporté des réponses. Puis est arrivée la phase de l’examen du texte dans ses différents articles. Un projet de budget de l’exercice 2013 qui, il faut le rappeler, intègre la notion de budget-programme, et s’élève à la somme de 3 236 milliards de F. Un budget dans lequel les prévisions de recettes propres sont chiffrées à 2 912 milliards de F. Les grands postes étant constitués des recettes fiscales, douanières et pétrolières. Au-delà de cette innovation majeure qui a vu le gouvernement présenter son programme sur la période 2013-2015, les objectifs et les indicateurs, le projet de loi qui a été adopté ce matin s’illustre aussi par la concrétisation d’un certain nombre d’engagements pris par le chef de l’Etat. Il en est ainsi de la création d’un compte d’affectation spéciale dénommé « Fonds de soutien aux populations victimes des catastrophes et calamités naturelles. » Ce fonds est doté d’une enveloppe de deux milliards de F. Reste attendue, la promulgation du texte adopté par le président de la République.