Après Pius Njawé Célestin Monga?

Écrit par Yolande Tankeu | Bapountou
Dimanche, 08 Août 2010 06:29












Le pouvoir en place censure Celestin Monga lors des témoignages adréssés à feu Pius Njawé. Le micro lui a été arraché par les hommes du parti au pouvoir au Cameroun. L'homme étant connu pour sa verve et sa gueule a tout simplement été surpris lorsque le micro lui a été arraché de force. Une scène qui a surpris plus d'un et qui a failli gâcher  les obsèques de Pius Njawé.

 Le journaliste Pius Noumeni Njawé, pionnier de la presse indépendante au Cameroun, décédé le 12 juillet dans un accident de la circulation aux Etats-Unis, a été inhumé ce samedi dans son village natal de Babouantou situé dans la région de l'Ouest Cameroun.

Jusqu'ici, tout s'était bien déroulé, de l'arrivée de sa dépouille à Douala, la veillée à son domicile à Bonabéri, Babouantou jusqu'au moment où des témoignages étaient faites ce jour pour lui rendre un dernier hommage. Le seul couac constaté par les médias locaux et des milliers de personnalités présentes à Babouantou ce jour c'est que Célestin Monga n'a pas pu lire son témoignage. Le micro lui a été arraché par les hommes du parti au pouvoir au Cameroun.

Il lui serait reproché selon plusieurs sources, d'avoir attendu le discours du gouverneur de la région de l'Ouest, représentant du Chef de l'Etat camerounais à Babouantou pour s'emparer selon le programme établi par la famille Njawé du micro. L'homme étant connu pour sa verve et sa gueule a tout simplement été surpris lorsque le micro lui a été arraché de force. Une scène qui a surpris plus d'un et qui a failli gâcher  les obsèques de Pius Njawé.

L'on se rappelle que de Célestin Monga, quelques-uns ont surtout retenu « La démocratie truquée ». Un article paru dans les colonnes du Messager en 1991, et qui fit l’effet d’une bombe, lui valant un mémorable procès qui, lui-même, fit date, avant de rentrer dans l’histoire comme « le procès Monga-Njawé ». 

Il faut souligner que la cérémonie s'est déroulée en présence notamment d'officiels, de responsables politiques, de journalistes et des amis de Njawé.Nous y reviendrons avec un développement ultérieure.

© Camer.be : Yolande Tankeu à Babouantou


09/08/2010
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