Alerte au Cameroun:Que cherche Paul Biya à Genève?

 

Biya Home Geneva:Camer.beAlors qu’une partie de notre territoire est envahi par les troupes Nigérianes lourdement armées, certains observateurs avertis des questions sécuritaires soutiennent que le président de la république devrait immédiatement abréger ses vacances et retourner au pays. Depuis hier, les médias d’Etat ont choisi de passer sous silence, la situation préoccupante qui prévaut dans le septentrion.

Le dimanche 24 Août 2014, près de 400 hommes lourdement armés ont été repérés dans la localité de Larmanay, située entre le Cameroun, la RCA et le Tchad. Selon les informations rapportées par Camerooninfo.net, cette guérilla camperait sur les montagnes qui séparent les deux pays, depuis deux mois. En même temps, d’après les mêmes sources, 1200 soldats Nigérians lourdement armés (avec des chars et des blindés) auraient trouvé refuge dans certaines contrées de l’Extrême-Nord, après avoir fui les combats qui les ont opposés aux troupes de la secte islamique Boko Haram.

En revanche, sans que cela n’ai pu émouvoir personne du côté des officiels Camerounais, c’est le mutisme plat.

Pas une seule ligne émanant de la grande muette, ni du Secrétariat général de la présidence de la République n’a été lue, dans les tranches d’antenne réservées à l’information—pour constater les faits — et rassurer les populations civiles. Malgré la mobilisation tous azimuts qui règne dans la grande muette où des séances de travail se succèdent au sein des états-majors. 

Quelques indiscrétions indiquent que depuis l’hôtel intercontinental de Genève où il séjourne en ce moment, Paul Biya aurait la parfaite maîtrise des événements. Même si pour quelques observateurs avertis des questions sécuritaires, l’urgence de la situation devait contraindre le chef suprême des forces armées à abréger ses vacances, et à retourner immédiatement au pays.

L’opération Barkhane serait-elle une opération licorne bis ?


En quittant Yaoundé pour Washington, au début du mois en cours, le président de la république avait allégué que le sommet États-Unis/Afrique, organisé par le locataire de la Maison blanche, serait une occasion pour lui de rencontrer ses homologues Tchadien et Nigérian, pour évoquer la question Boko Haram. 

Il y’a une semaine environ, un tabloïd local avait précisé, peu avant le départ de Paul Biya pour la France, que la susdite rencontre tripartite n’avait pu avoir lieu. Beaucoup avaient alors pensé que le 70ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Provence, serait l’occasion idoine pour Paul Biya et Idriss Deby de se rencontrer Que non !

Le successeur d’Hissène Habré n’avait guère fait le déplacement de l’hexagone, arguant que la situation sécuritaire qui prévalait au Nord de son pays était préoccupante. A la lecture des évènements, il ne fait plus l’ombre d’aucun doute que c’est pour avoir trahi, le locataire d’Etoudi, en acceptant que le Tchad serve de base arrière au dispositif de l’opération Barkhane, qu’Idriss Deby se serait gardé de rencontrer Biya. Quelques indiscrétions indiquent d’ailleurs que c’est pour convaincre le chef de l’Etat Tchadien, de refuser que son pays n’héberge ce dispositif Français, qu’il avait été invité par le doyen des chefs d’Etat d’Afrique centrale à Yaoundé.

© Source : Aurore Plus


30/08/2014
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