Affaire Titus Edzoa : Atangana Thierry nie toute implication

"Je n’ai été ni de près, ni de loin associé au dossier Sonara." C’est en ces termes que Atangana Thierry a répliqué à l’accusation de trafic d’influence sur les 400 millions de rétro-commissions.

« Je n’ai été ni de près, ni de loin associé au dossier Sonara concernant les 400 millions de rétro-commissions. Et ce, que ce soit au début, au milieu ou à la fin de cette transaction.» C’est en ces termes que l’accusé Atangana Thierry s’est défendu hier, mercredi 07 février 2012, devant le Tgi du Mfoundi. En débats, l’accusation de trafic d’influence contre Mapouna, Atangana et Edzoa sur 400 millions Fcfa de rétro-commissions à la Sonara.

A la suite de Mapouna, entendu comme témoin sous serment sur les faits de trafic d’influence pour avoir perçu 90 millions des 400 millions Fcfa de rétro-commissions perçues sur les travaux d’extension de la Sonara, Atangana Thierry déclare avoir été informé sur la transaction alors qu’il était déjà détenu à la Pj. Une information qui, selon lui, venait de Mapouna. En 1997 devant la Pj, rappelle-t-il, le Dg de la Sonara, Bernard Eding, avait é té convoqué pour donner des informations sur les 400 millions de rétro-commissions. « Au cours d’une confrontation avec moi, révèle Atangana Thierry, le Dg de la Sonara déclare ne m’avoir jamais rencontré en même temps qu’il dit n’avoir pas connaissance de l’existence d’une telle transaction ». Par ailleurs, poursuit-il, la Pj avait procédé à la vérification des comptes Sonara pour retrouver les traces du retrait de ladite somme et nulle part, il n’apparaissait qu’un tel montant avait été décaissé.

Interrogé sur la spécificité des relations fraternelles qu’il avait avec Mapouna, Atangana Thierry déclare n’avoir posé aucun acte dans leurs relations qui mériterait d’être présenté devant le tribunal. « La relation avec Mapouna, explique-t-il, était purement humaine » et il serait difficile d’énumérer tout ce que je lui ai rendu comme services. « J’ai rencontré Mapouna en fin 1991, début 1992 au moment où j’avais une faiblesse physique due à un handicap au niveau du pied droit. Et c’est à cette époque là, se souvient-il, qu’il m’avoue son désir d’acquérir une maison. Je reçois donc à l’époque un montant important d’argent de l’extérieur et que je place à Crédit Lyonnais Cameroun. Les premiers revenus que je tire de ce placement au bout de deux ans, je les mets la disposition de Mapouna pour sa maison.

Une maison dont le prix de vente était fixé à 90 millions Fcfa au départ, mais l’opération s’est finalement conclue à 54 millions, frais d’enregistrement et de transfert de propriété confondus. Il s’agissait, explique l’accusé, d’une libéralité qui comportait une clause de remboursement. Etant donné qu’il y avait un terrain à côté de la propriété sur lequel Mapouna pouvait investir en vue du remboursement du prêt.»

Evariste Menounga



09/03/2012
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