Affaire Sonara : L’audition des témoins renvoyée au 11 mars 2013

Cameroun - Affaire Sonara : L’audition des témoins renvoyée au 11 mars 2013Le procès Etat du Cameroun contre Charles Metouck et deux de ses anciens collaborateurs a été renvoyé pour cause de maladie du principal inculpé.

Hier, lundi 04 mars 2013, était prévu la suite des auditions des sept autres témoins auxquels pourrait s'ajouter John Ebong Ngolle, comme l'avaient demandé les avocats de la défense. Mais,  le PCA n’est pas venu à l’audience.Chose curieuse hier matin, Charles Metouck ne faisait pas partie de l'escorte. «A t-il décidé de boycotter l'audience?» Se demandaient le public, venu nombreux assister au procès. Ses avocats n'ont pas laissé le suspens durer. Ils ont confié que leur client est malade depuis la veille, dimanche. Et que malgré cela, le président veut qu’il comparaisse.

Charles Metouck arrive aux environs de 13h20, visiblement mal en point, le regard lointain. Lorsque le juge, Theophilus Tatsi, ouvre le procès, il fait venir le médecin de la prison centrale de Buéa qui confirme que M. Metouck souffre d’une hypertension artérielle et qu’il devrait être mis sous surveillance médicale. Une pathologie qui le ronge bien avant sa détention. Malgré l’insistance du ministère public qui voulait absolument la poursuite du procès, le juge de céans renvoi l’affaire au lundi 11 mars 2013. Déjà vendredi le 1er mars 2013, à l’ouverture de cette affaire, deux affaires seulement étaient inscrites au rôle du tribunal de première instance de Limbé.

D’abord Charles Metouck, ex-directeur général, et Jean-Jules Edjinguele Edjinguele, responsable du département juridique et du contentieux. Il leur est reproché sept griefs comme relevé dans L’ACTU du lundi 25 février dernier: usurpation du bureau pour s’être introduit au bureau du directeur général sans droit, détention sans droit du badge de la Sonara, détention sans droit des clés du bureau du directeur général, destruction des documents, perturbation du fonctionnement du secrétariat de la direction de l’entreprise, et enfin signature de deux documents (payment undertaking ou avis de paiement et une convention avec un fournisseur qui est également client de la société nationale de raffinage (sonara)) alors qu’il n’était plus directeur général de cette entreprise.

En plus du motif d’usurpation de bureau, le troisième inculpé, Ngalle Mouelle Noé, responsable du département marketing, est également poursuivi pour soustraction  ou disparition de document, et pour avoir maintenu le nom de l’ex DG en lieu et place du nouveau pour signature des documents querellés.Le procès s’ouvre à 10h30. Le président procède aux rituels d’usage. Tous les intervenants s’accordent sur un procès de flagrant délit. Le ministère public, représentant l’Etat du Cameroun, réitère ses chefsd’accusation.

Il affirme avoir mis en détention trois personnes et fait état d’une dizaine de témoins parmi lesquels le nouveau directeur général Ibrahim Talba Malla Oumaté. La défense demande d’y ajouté le nom du président du conseil d’administration, John Ebong Ngolle. Commence alors l’audition des témoins ou examination in chief. Trois témoins seulement ont pu expliquer au tribunal leurs versions des faits. Ibrahim Talba Malla, Mme Soh Erika, cadre commercial, et Mme Kegne née Makamté Véronique, chef service finance et trésorerie.

© L'Actu : Louis Noé Mbengan


07/03/2013
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