AFFAIRE SNH: Messi Bernard Claude et Cie condamnés

Yaoundé, le 08 octobre 2012
© © Alex NGINKAL | Cameroon-Info.Net

Messi Claude Bernard écope de 14 ans de prison. Des dommages et intérêts à verser à la société nationale des hydrocarbures (Snh) s'élèvent à 300 millions FCFA.

Me Bemma, notaire écope de 10 ans de prison avec 17 millions de dommage à verser à la Snh. 10 ans de prison également pour Manga Owona qui devra verser 310 millions FCFA au titre de dommage. Pour sa part le sous-préfet Ndoumou écope de 10 ans de prison. Coupable, Ntonga devra payer une amende de 100 millions FCFA. Cette affaire que la Justice vient de trancher dure depuis trois ans. Après plusieurs audiences, le verdict est finalement tombé vendredi 5 octobre 2012. Ce, après plusieurs heures de délibération. Dans l'ensemble, la collégialité a été sans pitié pour les mis en cause. Messi Claude Bernard écope de 14 ans de prison. Des dommages et intérêts à verser à la société nationale des hydrocarbures s'élèvent à 300 millions FCFA.

Cette décision a été rendue dans une salle d'audience pleine des membres des familles des accusés et de nombreux curieux. L'affaire remonte entre 2002-2003. La Snh voulant s’acquérir un terrain pour l’installation d'une unité de production de bitume confie la mission à Messi Claude Bernard. Après des recherches, celui-ci obtient ledit terrain à Bipaga 2, village situé à une quinzaine de kilomètres de Kribi et donc Manga Owona en est le chef. Après moult discussions, le prix est fixé, selon l'information communiquée à la Snh, à 696 millions pour 17,4 hectares. Ladite somme est mise à la disposition de Messi. Qui déclare avoir remis l'argent à Me Bemma, notaire chargé de l'achat auprès de Manga Owona. Mais ces derniers déclarent n'avoir reçu de Messi que 396 millions FCFA.

Selon Ntonga, cette transaction a eu lieu en présence du sous préfet de l'époque, un certain Ndoumou qui aurait reçu 14 millions FCFA. Au final, la Snh n'a pas eu de terrain encore moins l'argent. Bien que l'acte notarié dressé par Me Bemma indique par ailleurs que 3 hectares avaient bel et bien été achetés. Du coup l'on est en droit de penser qu'il s'agit d'une filouterie bien huilée. Tant il est vrai que la transition entre Manga et Ntonga avait été légalisée par le sous préfet Ndoumou. Lequel a soutenu n'avoir jamais reçu le moindre kopeck. Pourtant sa signature a été aperçue au bas de certains documents. Notamment ceux attribuant la propreté du terrain non titré au village.




09/10/2012
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