Affaire Michel Thierry Atangana,Titus Edzoa et autres contre l’Etat du Cameroun: « Le dilatoire se met en place »


Michel Thierry Atangana:Camer.beL’Affaire Michel Thierry Atangana, Titus Edzoa et autres contre l’Etat du Cameroun s’inscrit une fois de plus dans ce que le REDHAC a toujours appelé le déni de justice. Après 15 années de prévention, le Tribunal de Grande Instance de Mfoudi-Yaoundé, dans sa collégialité constituée de 3 juges avait enfin arrêté la date du 18 Juillet 2012 pour le délibéré. Contre toute attente, pas de libéré au motif qu’un membre de la collégialité, affecté depuis Avril 2012 s’est vu signifier la veille sa notification d’affectation pour un nouveau poste.

Après multiples tergiversations tout au long du mois d’Août 2012 sur la nécessité ou non de reprendre les débats, le Tribunal a décidé de rendre à nouveau son verdict le 19 Septembre 2012, soit 92 jours après la fin des débats du 04 Juillet 2012 et ceci en violation du code de procédure pénale qui prévoit 15 jours au maximum.

Le 19 septembre 2012, une fois encore, le tribunal n’a pas rendu le verdict car selon un journal de la place, un des membres absent serait à l’Etranger pour raisons de santé. Ils décident de proroger la date au 04 octobre 2012.

Rappel :

-Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, (REDHAC) mène depuis Novembre 2011 le plaidoyer pour la libération des Sieurs Michel Thierry Atangana et Titus Edzoa incarcérés au Secrétariat d’Etat à la Défense depuis 15 ans ; M.Titus Edzoa avait démissionné de son poste de Ministre à la Santé pour annoncer sa candidature à la Magistrature Suprême du Cameroun en Avril 1997. Dans la foulée, il a   nommé Michel Thierry Atangana, Directeur de Campagne. Début du calvaire!

Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, (REDHAC)

- S’inquiète de la tournure que prend à nouveau ce procès qui a assez duré ;

- Dénonce et condamne fermement le dilatoire qui semble s’installer et demande au Tribunal de rendre le verdict le 04 Octobre 2012 ;

- Invite les organisations des Droits de l’Homme Nationales, Régionales et Internationales à dénoncer ce dilatoire et à appeler la justice camerounaise à dire le droit ;
- Invite l’Union Africaine, la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, les Représentations Diplomatiques au Cameroun à demander aux Autorités Camerounaises de respecter les conventions et textes Régionaux et Internationaux librement ratifiés par l’Etat du Cameroun.

© Correspondance : REDHAC


24/09/2012
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