Affaire Kinguè : On a menti à Paul Biya et au peuple du Cameroun.

Affaire Kinguè : On a menti à Paul Biya et au peuple du Cameroun.

PEK:Camer.beAprès avoir entendu le verdict d’acquittement de ce 26 mars 2012 dans le procès concernant le soi-disant détournement d’argent, Paul Eric Kinguè a d’abord remercié la Justice de son pays d’avoir lu le Droit, et a fustigé ceux qui ont menti au Président de la république.En effet, c’est l’objet de ce procès qui a amené SEM Biya à signer le décret de révocation du Maire. Maintenant que la vérité a été dite et certifiée exacte par la Cour, il ne fait plus aucun doute que ces reproches étaient mensongers.
 
Flash back : pour motiver cette révocation, le décret présidentiel disait ceci : « …révoqué pour irrégularités constatées dans la gestion de la commune… ». C’était en 2008, trois mois après l’arrestation de PEK. Comme l’inculpation concernant l’installation d’eau dans le bâtiment communal n’est venue que deux ans plus tard, en 2010, on peut donc affirmer qu’il a été révoqué de ses fonctions de Maire à cause des reproches de détournement d’argent et de faux en écriture dont il a été totalement innocenté hier. Donc, il est aujourd’hui évident que les conseillers du Président Biya ont dû lui mentir pour qu’il accepte de signer ce fameux décret.
 
En toute logique, ce matin même, SEM Biya devrait admettre qu’il s’est fait rouler dans la farine. On lui a menti et par là même, on a menti au peuple camerounais tout entier. En toute logique aussi, bien obligé d’admettre ses torts, il serait normal qu’il fasse aujourd’hui même amende honorable en réhabilitant sans délais Paul Eric Kinguè dans ses fonctions de Maire de Njombé-Penja, et en annulant purement et simplement ce décret infâme signé de sa main, admettant humblement que le jugement rendu hier est pour lui un désaveu cinglant pour lui en tant que chef suprême de l’État mais surtout pour ses conseillers. On pourrait s’attendre dans la foulée que ces personnages malfaisants soient punis en conséquence.
 
En se rendant à la raison, le tribunal a montré hier le droit chemin à suivre dorénavant par les citoyens assoiffés de justice, à commencer par le premier d’entre eux, SEM Paul Biya, Président de la république du Cameroun.
© Camer.be : Yolande Tankeu


28/03/2012
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