Affaire Inoni Ephraïm : Un témoin charge Michel Meva’a Meboutou

Cameroun - Affaire Inoni Ephraïm : Un témoin charge Michel Meva’a MeboutouMathieu Mandeng, directeur général de la Standard Charter Bank (Scb) a enfin pu apporter son témoignage qui, à voir les différentes expressions des accusés, va dans le sens de la défense de leurs droits.

Tel que décidé à la dernière audience du 18 juin 2013, le directeur général de la Standard charter bank (Scb) Mathieu Mandeng a enfin pu témoigner en tant qu’expert à cette audience du 10 juillet 2013. Comme il fallait s’y attendre, il a été questionné sur le décaissement de la somme de 1.4 milliards Fcfa. Il faut le rappeler, la défense de l’ex-Premier ministre (Pm), Ephraïm Inoni, l’a fait citer, parce que le témoignage d’un des anciens directeurs de la Scb (et cité dans une précédente audience, notamment celle du 7 mars 2013), chargeait Inoni Ephraïm. Ce précédent témoignage justement, voulait que l’ex-Pm soit à l’origine du décaissement des fonds de la Scb à l’endroit d’Ansett World Wide en paiement des loyers de la Camair, via une correspondance de ce dernier au Dg de la Scb. Ce qui serait faux, à en croire les by Savings Wave">avocats du Chief.

À ce sujet justement, le témoin Mathieu Mandeng a apporté son éclairage. À l’en croire, c’est Michel Meva’a Meboutou, ministre des Finances à l’époque des faits qui aurait ordonné le décaissement de 5 millions Fcfa à l’endroit d’Ansett world wide en paiement des loyers de la Camair. Et ce n’est pas tout. C’est également lui qui s’est rendu compte du trop perçu payé à Ansett et qui a ordonné le virement de ladite somme (soit 241 millions Fcfa). Somme effectivement virée par Ansett à la Scb et reversée au trésor public. C’était là, le témoignage tant attendu qui déchargerait l’ex-Pm du précédent témoignage qu’il estimait inexacte.

Par ailleurs, le conseil de l’ex-Sgpr Atangana Mebara, en la personne de Me Claude Assira, a insisté pour que Bekolo soit à nouveau entendu, sur les nouvelles pièces qu’il a à produire et qui aiderait fortement à la défense de son client. Cette requête à une nouvelle fois, connue l’assentiment du Tribunal qui a jugé que cela visait à rallonger inutilement la procédure. Sur ce, l’audience a été suspendue pour être reprise au 31 juillet 2013 pour les réquisitions du procureur général et les observations de la partie civile.

© Le Messager : Florette MANEDONG


11/07/2013
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres