AffAire eto’o fils : Vérités tues autour d’un complot

Cameroun,Cameroon - AffAire eto’o fils  : Vérités tues autour d’un complotL’immixtion indue du sérail dans l’affaire

Faisant prévaloir ses relations au sommet de l’etat, l’ex-copine de samuel eto’o n’a pas hésité à se muer en victime en se fondant sur la publication sur la toile, des photos d’elle nue. Publication qui a ainsi vu la cellule de lutte contre la cyber criminalité et interpol entrer dans la danse pour débusquer les auteurs de cette atteinte à la pudeur. 

D’entrée de jeu, on se demande qui en dehors des autorités peut ainsi recourir à la mise en branle de ladite cellule et surtout d’Interpol. Si on a désormais des pistes émanant des services de la présidence de la république au sein desquels Hélène Nathalie Koah peut se targuer de disposer de solides appuis, on pourrait aisément imaginer qu’il s’est agi d’un puissant saufconduit pour faire prospérer la thèse de l’acharnement à son encontre. En somme, de bourreau elle serait subitement devenue la victime de Samuel Eto’o prétendument inconsolable après la rupture de la relation amoureuse qu’ils entretenaient en marge du partenariat d’affaires dans le cadre de la fondation du goléador. 

Difficile pourtant de le croire, eu égard aux engagements pris d’accord parties et entérinés par divers documents, au point que la relation amoureuse n’était devenue que subsidiaire. Pourtant, on voudrait faire croire à l’opinion que l’affaire ne serait en réalité qu’une rétorsion insidieuse de Samuel Eto’o qui aurait ainsi décidé d’étaler sur la place publique, non plus des faits patents d’escroquerie avérée, mais plutôt la légèreté de celle avec qui il partagea pourtant quelque intimité. 

Autant une telle thèse se veut essentiellement tirée par les cheveux, autant ceux qui la suggérèrent très certainement à Nathalie Koah, étaient loin de s’imaginer qu’on pouvait en retracer l’origine et mettre ainsi la main sur les véritables auteurs et commanditaires. Analyse faite, qui aurait intérêt, si ce n’est Nathalie Koah elle-même, à ébruiter une affaire qui est loin de la grandir ? Mal lui en prit, si l’on s’en tient au fait qu’à la suite de la publication desdites photos, son employeur qui redoutait que cela déteigne sur sa notoriété induite, n’a pas hésité à s’en séparer pour moralité aérienne.

Mieux encore, en établissant de manière nette l’immixtion des services de la présidence dans cette affaire, on comprend qu’il ait été décidé, non pas de sacrifier une jeune fille à l’ambition exacerbée, mais une icône qui a maille à partir avec un environnement hostile et enclin à tirer parti de toutes les situations pour assouvir son dessein de puissance. C’est le cas effectivement de le dire, si l’on s’en tient aux indiscrétions, selon lesquelles l’enquête sur la traçabilité de la publication sur les photos étalant la nudité de Nathalie Koah a été commanditée par les services de la Présidence de la République où elle entretient une solide et étroite relation avec une ponte du régime. 

Suffisant pour comprendre les tergiversations de la justice, certainement astreinte à satisfaire ladite ponte dont on dit par ailleurs qu’elle aurait intercédé pour la libération d’Hélène Nathalie Koah alors qu’elle faisait l’objet d’une garde à vue suite à la citation directe à elle servie par les Conseils de Samuel Eto’o Fils pour récupérer des objets précieux qu’il lui avait confiés et évalués à près de 200 millions F Cfa. Objets précieux qu’elle se sera toujours refusée de restituer. 

Collusion indue

Seulement, en reconnaissant lors d’une de ses audiences détenir par devers elle ces objets de valeur, elle insinuait de fait qu’il ne saurait s’agir d’une affaire de sexe à laquelle l’on voudrait le différend entre Samuel Eto’o et elle, mais bien d’un partenariat qui a mal tourné de son fait. Sinon, pourquoi bloquerait-on une simple affaire de moeurs en y associant quelque ponte du régime ? N’empêche que depuis lors, la procédure judiciaire est bloquée.

Plus grave, le juge d’instruction du tribunal de première instance aurait convoqué à nouveau, Hélène Nathalie Koah, mais il se susurre que le Cabinet civil de la présidence de la République aurait demandé aux magistrats chargés du dossier de mettre la pédale douce. Et ceux-ci auraient alors demandé que quelqu’un se porte-garant de la fille. C’est alors que la ponte du régime aurait demandé à l’un des substituts du procureur de la République de se portergarant. 

Ce qui a été aussitôt dit aussitôt fait. En trame de fond, il se dit qu’il se joue aussi dans cette affaire, une bataille des forces en présence qui se livrent dans l’entourage du Chef de l’Etat. Au Cabinet civil, on soupçonne Eto’o Fils de bénéficier du soutien du ministre de la Défense pour faire prévaloir sa toute puissance financière et relationnelle dans le sérail. C’est pourquoi, Hélène Nathalie Koah a été recommandée au Dgsn pour qu’il lui apporte son soutien. Elle y aurait été reçue, avant que Samuel Eto’o soit convoqué à la suite de son agent Christian  Bernard Kadji sur instructions de ce dernier.

Sombres desseins

Forte de ce qui précède, Nathalie Koah en a été à adopter une volte-face et s’arcboute désormais sur les objets précieux qu’elle s’était promise de restituer à son légitime propriétaire. Mais loin de s’y limiter elle en est à présenter l’affaire à l’opinion publique comme la résultante d’une rupture mal digérée par Samuel Eto’o qui, en mauvais perdant, en est à lui réclamer la restitution de toutes les gâteries qu’il lui aurait offertes ainsi que certains des investissements réalisés pour elle.

Pourtant, les proches de Samuel Eto’o disent que cette affaire n’a rien à voir avec les cadeaux que le capitaine des Lions indomptables lui offrait jusqu’à très récemment (janvier dernier) comme elle-même témoigne dans les médias où elle s’est livrée, selon certaines indiscrétions, à la demande des commanditaires tapis dans l’ombre pour un deal de 25 millions Fcfa remis rubis sur ongle pour détruire le quadruple ballon d’or africain et l’un des cinq meilleurs joueurs du monde de la décennie. 

D’ailleurs des révélations font état de ce que son interpellation date du mois d’avril 2014 et que c’est depuis l’année dernière que le joueur le plus payé dans le monde en 2013 ne cesse d’essayer de la ramener à l’ordre après qu’elle ait fait preuve de légèreté. Après avoir demandé pardon, elle aurait manifestement persisté dans son égarement. Ce qui a conduit le meilleur buteur de tout les temps des Lions indomptables à décider de mettre fin à la relation.

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© PREMIÈRE-HEURE : Alain moukouta et serge Ateba


24/07/2014
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