Affaire du crash d’avion de Camair en 1995: Pr. Pierre Mila Assouté répond au journaliste Louis Noé Mbengan

Cameroun/Affaire du crash d’avion de Camair en 1995: Pr. Pierre Mila Assouté répond au journaliste Louis Noé Mbengan Alors que la plainte de ATT est pendante devant les tribunaux en France et en Afrique du Sud contre le comité Ad-hoc,(Etat du Cameroun) qui me doit toujours une créance impayée suite à un d'abus de pouvoir du régime de Yaoundé qui refuse d'honorer son engagement contractuel, parce qu'il ne faut pas payer à un opposant des sommes( 4 millions de dollars) pourtant régulièrement dus en contrepartie d'une experise réalisée et dont le succès a permis la récupération en Afrique du Sud des sommes dues à la Camair, 40 milliards CFA, des articles de toutes sortes sont publiées pour noyer le poisson. Il n'en sera rien.


Surtout en étant à la fois, le dénonciatiateur (personne le nie), de la corruption impliquant certaines personnalités citées dans l'article objet de ce droit de réponse, et l'auteur des procédures judiciaires ayant permis la récupération des sommes de (40 milliards CFA) de la Camair auprès de la SAA dans le cadre d’un contrat de maintenance des aéronefs entachés de corruption entre les deux sociétés, la constance de la découverte par moi cette corruption portée au chef de l'Etat avec mes propositions sans équivoques de poursuivre les corrompus n'est altérable par aucune enquête.

L’accident dramatique du Boïeng 737 le Nyong de Cameroon Airlines en 1995 à Douala est arrivé 3 ans avant ma découverte de la corruption. L'indemnisation du crash à la Cour arbitrale de Paris et Londres découle de ma découverte.

Un brumeux article de presse commandité par des officines du pouvoir de Yaoundé désemparé après le séjour de M. BIYA en France, tente par des suppositions au conditionnel, digne d'un compte de fée, avec pour dessein non dissimulé d'ajouter mon nom, grossièrement en premier, parmi les personnes que j’ai dénoncées il y a longtemps, d'être  corrompues et d'avoir bénéficié grâcieusement des sommes dues à la Camair et aux victimes du crash de 1995.

J'avais indiqué très précisément en le faisant, preuves à l’appui, avec des certitudes incontestables, les comptes bancaires du bénéficiaire central des fonds détournés et les circonstances dans lesquelles des actes répréhensibles découlant de la responsabilité individuelle de chacun des mis en cause ont été commis.

L’article de M. Louis Noé du journal l'Actu est d'une imagination fertile d’un journaliste mal inspiré. Il a mal assimilé la leçon de ses commanditaires. Son rendu est de la même veine que les inventions criminelles d'un certain Blaise Mvié avant lui, criminel multirécidiviste, au service de sales besognes médiatiques, dont le journal "la presse ou nouvelle presse", s'est spécialisé dans un journalisme de contes de speederman et de règlements de comptes, et aujourd’hui, poursuivi dans son activité principale de criminel à col blanc, pour falsification de chèque au porteur dont il a bénéficié probablement d’un de ses "clients"?.

Un autre journalisme de propagation des mensonges est celui commandité au cabinet d'un des corrompus cité dans son article au ministère de la communication, Issa Tchiroma, qui tentait il y a peu de dédouaner Fouman Akame Jean, de son chef de haut commis des détournements et notamment celui  des 40 milliards dont parle Marafa à la SGBC Paris, boulevard Haussmann, où les fonds reçus d’Afrique du sud auprès de SAA pour le compte de la Camair et des victimes du crash ont fondu comme neige dans un compte de blanchiment de la SNH ouvert à Paris...

Primo : Lorsqu'en 1995 le crash de l'avion a lieu ,l’affaire SAA/Camair que j’ai dénoncée et fait porter à la connaissance de Paul BIYA, puis sur mes conseils au tribunal arbitral, n’existait pas. Je l’ai découverte en 1998. Elle fût portée à la connaissance de l’Etat immédiatement après que toutes  les preuves aient été réunies par moi . Elles ont été authentifiées en Afrique du Sud par un Comité Ad-hoc dont j'ai été membre pendant peu de temps. J'avais été exclu de ce comité par le secrétaire général d'alors, Marafa Hamidou YAYA et Fouman Akame Jean, le président dudit comité. Ils trouvaient en moi un électron trop libre à leur goût pour la suite des enquêtes qui accablaient des personnalités...

L'instruction de la procédure du Cameroun intentée contre le holding Transnet, maison mère de SAA, à la Cour arbitrale de Paris et de Londres, a commencé en 1999. Le procès a démarré en l'an 2000 et s'est terminé en septembre 2004 par une transaction secrète menée par Fouman Akame, Pauline Ngo Mandeng, Egbe Hilmann que l'enquête de Louis Noé Mbengan ne revèle pas.

Je n’ai jamais pris part ni même été informé de la négociation secrète de récupération des fonds, ne faisant plus partie du comité ad-hoc au début de l'an 2000, 4 ans avant la transaction.

Mon différend politique avec le régime du fait de mes revendications des réformes modernistes que je portais au sein du RDPC en dénonçant les détournements, la corruption des cadres et le tribaisme n'arrangeait rien en ma faveur. J'ai démissionné du RDPC et me suis porté candidat à la présidebtielle de 2004, candidature rejetée en 2004 et 2011 avec à la clef la confiscation de ma caution de candidat...

Secundo : Il est prétendu dans l'article de l'Actu que j’aurais négocié une commission auprès de Amadou Ali, alors secrétaire général de la présidence de la république. Or Amadou Ali a été SGPR entre 1995 et fin 1997, c'est-à-dire  7ans avant l'encaissement des 40 milliards en Afrique du Sud. Cette commission négociée aurait pour but soit disant, d'éviter d'ébruiter une affaire qui n'existait donc pas. Je ne pouvais être mêlé non plus à un détournement des sommes inexistantes.

L'auteur ignore peut-être que c'est bien moi qui ai porté cette affaire de détournements à la connaissance du grand public en 2005/2006 après la récupération des 40 millions en secret, et leur disparition de l'écran, très longtemps avant la lettre de Marafa qui en a parlé pour crédibilier ce que je disais et que personne n'écoutait...

M. Amadou Ali a quitté le secrétariat de la présidence suite au remaniement ministériel après les élections présidentielles de 1997 pour occuper le ministère de la défense. Il est illogique qu'un journaliste prétende que j’aurais négocié une somme d’argent (100 millions) quand il était secrétaire général, dans un dossier qui n’existait pas.

M. Louis Noé Mbengan dit qu'une enquête nouvelle me culpabilise, je le lui concéderais. Il gagnerait donc en crédibilité de verser en public la dite enquête. Il n'explique pas de manière intelligible pourquoi Amadou Ali, SGPR en 1997,  aurait eu intérêt à me verser 100 millions dans un dossier alors inconnu.

D'ailleurs d'où viendrait cette somme d'argent en 1997, alors que les fonds dont l'auteur de l'article et/ou des enquêtes m'accusent d'avoir participé à détourner, n'ont été versés à Fouman Akame Jean que courant septembre/novembre 2004, à la SGBC de Paris boulevard Haussman, sur un compte que j'ai été le premier à publier. Comme tout esprit critique peut le comprendre, il s'agit d'affabulations d'un journalisme de caniveaux tiré du vaudou.

Marafa Hamidou YAYA l’a dit dans l’un des ses épîtres depuis la prison: il m’a cité, bien que subrepticement, d'avoir présenté le dossier à "mon ami" Amadou Ali, alors Mindef, pour l'attention de Paul BIYA, chef de l’Etat ...Cette transmission de mes preuves a donné lieu à l'ouverture des enquêtes et des poursuites judiciaires connues.

Le journaliste commandité a mal retenu la leçon de ses commanditaires. Il ignore jusqu'au nom de la société ATT (Advanced Technic Trust Lmited) et parle de la société ATL….qu’il appelle "Advance Trust Limited". Pour une enquête menée par un pool de journalistes comme il est signalé dans son torchon, de M. Louis Noé, est plutôt d'une étrange approximation journalistique.

Pour mettre un terme à cette intrigue de quartier, je propose à l’Etat du Cameroun et à ceux qui ont mené cette nouvelle enquête qui rajouterait mon nom à ceux des personnes que je dénonce - la seule nouveauté dans cet article faut-il le rappeler étant mon nom, pour une enquête menée par des journalistes que personne ne cite et par un C. Camair 95 dont les créateurs sont inconnus- de porter cette dénonciation au Tribunal Criminel Spécial pour examen et de produire à ce tribunal tous les éléments de la manifestation de la vérité en leur possession.

Je demande donc un procès contre tous les détourneurs auxquels je ferais partie.

La presse n'est pas un tribunal où il y a lieu de faire des déclamations pro-domo que Fame Ndongo reproche à Marafa Amidou Yaya.

Je comprends cependant parfaitement (étant bien informé) y compris de la présence à Yaoundé d'un marabout invité pour me museler mystiquement, que Mila Assouté soit un énorme problème au régime de Yaoundé. Le cuisant échec diplomatique lors de la visite du chef de l’Etat en France est un motif supplémentaire inavoué d'exaspération. Il justifie la sortie du tiroir d'un vieux flingue visiblement rayé, pour abattre dans l’opinion, l'ennemi public numéro 1 tout désigné, accusé dans les salons des pontes comme étant l'instigateur du déshonneur subi lors de l'aventure d'une visite touristique du chef de l'Etat en France ...

Et quoi d'autre après ce pétard mouillé, chers messieurs?

Pr.Chief Pierre Mila Assouté

© Auteur: : Pr.Chief Pierre Mila Assouté


15/02/2013
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