Affaire du bébé volé: Déclaration du Collectif "RENDONS LUI SON BEBE" apres l'enlèvement de Vanessa Tchatchou

12 MARS 2012
© Hermann Kenfack | Correspondance

La maman de Vanessa: "C'est à mon retour que j'ai trouvé dans la cour de l'hôpital une dizaine de policiers d'hommes en tenus, tous armés (visiblement des éléments du BIR, ndlr). C’est le nouveau directeur de l'hôpital qui nous a demandé ce matin de libérer l'hôpital sinon le BIR s'en chargera. Vanessa a été brutalisée. On l'a tirée à terre. Les policiers riaient. Ils étaient une dizaine. Ils ont trainé ma fille au sol. Moi je suis partie seulement à coté et je regardais; parce que j'étais dépassée. L'État camerounais a pris un chemin pour nous abattre. C'est un chemin pour nous finir"

ALERTE: VANESSA A ETE ENLEVEE PAR LA POLICE
SE MOBILISER POUR CONDAMNER CET ENLEVEMENT ET EXIGER DESORMAIS LE RETOUR DE VANESSA A L'HOPITAL ET LA RESTITUTION DE SON BEBE


LE COLLECTIF RENDONS-LUI SON BEBE ET LA DIASPORA CONDAMNE AVEC LA DERNIERE ENERGIE L'ENLEVEMENT ET LE KIDNAPING DE MADEMOISELLE VANESSA TCHATCHOU ET EXIGE SA LIBERATION IMMEDIATE.


Hermann Kenfack
Photo: © HK
Ce lundi 12 mars 2012 à 21h 45, nous recevons une alerte du Dr Vincent Sosthène Fouda qui nous informe que "VANESSA VIENT D'ETRE ENLEVEE DE L'HÔPITAL ET CONDUITE DANS UN LIEU INCONNU".

Nous apprenons ensuite de Patrice Nganang que "Vanessa a été enlevé de l'hôpital. (Qu’il) vient de lui parler. Elle était encore dans le fourgon de la police." Après avoir essayé en vain de joindre Vanessa sur son téléphone portable (qui visible était éteint), nous avons pu joindre la maman de Vanessa à 23h31. Ce qu'elle nous déclare: "Je n'étais pas à l'hôpital au moment où les policiers sont arrivés. C'est à mon retour que j'ai trouvé dans la cour de l'hôpital une dizaine de policiers d'hommes en tenus, tous armés (visiblement des éléments du BIR, ndlr). C’est le nouveau directeur de l'hôpital qui nous a demandé ce matin de libérer l'hôpital sinon le BIR s'en chargera. Vanessa a été brutalisée. On l'a tirée à terre. Les policiers riaient. Ils étaient une dizaine. Ils ont trainé ma fille au sol. Moi je suis partie seulement à coté et je regardais; parce que j'étais dépassée. L'État camerounais a pris un chemin pour nous abattre. C'est un chemin pour nous finir (sic)."

Me Méli, l'Avocat conseil a été informé selon les dire de Dame Djuyep Sylvie, la maman de Vanessa Tchatchou qui est restée figée devant l'hôpital durant des heures, sans savoir quoi faire. Sur ces faits, le Collectif Rendons-lui son Bébé condamne avec la dernière énergie l'enlèvement de Vanessa Tchatchou et demande aux autorités camerounaises de la libérer sans aucun délais. Les méthodes d'action du gouvernement de Yaoundé qui depuis le début de cette affaire s'apparente à des manœuvres guerrières n'ont eut pour fonctions jusqu'à ce jour que la torture physique et morale de Vanessa Tchatchou ainsi que la manipulation du peuple camerounais. De telles méthodes, certainement démesuré (10 éléments du BIR contre une enfant sans défense) ne servent qu'à jeter de l'huile sur un feu dont les flammes ne cessent de s'élever.

23h16, à l'instant où nous écrivons cette déclaration du Collectif, nous tentons de joindre la maman de Vanessa. Elle nous informe que "Vanessa est à la maison"; (la police l'y aurait déposé de force) selon les mots de sa mère (au téléphone). "Elle s'est trop battu avec la police; elle ne parle pas et on la force même pour lui donner à boire son corps est couvert d'hématomes et de blessures".

Le Collectif Rendons-lui son Bébé rappelle au gouvernement camerounais que l'Affaire Vanessa est un dilemme qui implique l'opinion publique et internationale et de ce fait, qui exige une transparence dans les actions mener dans cette affaire.

Aussi, conscient de la nécessité du renforcement de l'action sur le terrain, au niveau national et International, vu la gravité de l'acte posé par le gouvernement par cet enlèvement, le collectif, réuni en date du 12 mars à 23h 40 (heure de Yaoundé), invite l'ensemble du peuple camerounais (au pays comme à l'étranger) à se rendre tous massivement, ce vendredi 16 mars, dans les rues de Yaoundé, Douala et Bafoussam, devant les ambassades et les consulats (pour les capitales des autres pays), devant les grands lieux publics dans toutes les grandes villes du monde pour :

1- EXIGER LE RETOUR DE VANESSA SUR LE LIT N°02 DE LA SALLE 12 DE LA MATERNITE DE L'HôPITAL GYNECO-OBSTETRIQUE DE NGOUSSO.

2- EXIGER QUE LE BEBE DE VANESSA TCHATCHOU LUI SOIS RENDU POUR QUELLE PUISSE DE SON PROPRE CHEF QUITTER SON LIT D'ACCOUCHEMENT

3- EXIGER QUE TOUTES LES PERSONNES IMPLIQUEES DANS L'ENLEVEMENT DU BEBE DE VANESSA AINSI QUE DANS LA TORTURE PHYSIQUE ET MORALE DE VANESSA TCHATCHOU SOIENT TRADUITS DEVANT LES TRIBUNAUX ET REPONDENT DE LEURS ACTES.

Pour le collectif
Hermann Kenfack



13/03/2012
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