Affaire de l'exclusion du Monastère: Le Quotidien Mutations répond à Vanessa Tchatchou
YAOUNDE - 15 MAI 2012
© Mutations
"Avant même que votre droit de réponse ne soit publié dans nos colonnes, vous vous étiez déjà répandue sur Internet pour démonter le «complot». En faveur de qui, et pourquoi?"
Droit de réponse: Vanessa Tchatchou nous écrit
Monsieur le Directeur de publication,
Ceci est mon droit de réponse. Je ne veux même pas déranger mon avocat, car je veux maintenant me défendre vraiment toute seule pour cette calomnie et laisser Maître s'occuper de mon vrai dossier, celui du vol de mon bébé depuis le 20 août 2011.
Monsieur, ce matin, on m'a appelé de partout dans le monde, pour me demander si j'ai lu l'article de votre journaliste, Monsieur Bidias Jean De Dieu.
Je ne comprends pas pourquoi ce monsieur peut comme cela mentir sur mon nom et pour rien. Je ne le connais pas, et ne l'ai jamais rencontré ni même lui parler au téléphone. Tout le temps que j'ai passé avec les prêtres au Monastère, j'étais en prière, en communion avec le Seigneur.
Les prêtres, qui m'on bien encadrée, ne m'ont jamais rien reproché, encore moins mon père qui venait me voir tous les deux jours. La vie là-bas est assez stricte, et personne n'a même besoin de sauter la barrière pour sortir, pour aller en famille ou ailleurs. C'est donc chacun avec sa conscience, la porte est toujours ouverte. La clôture dont on parle se trouve où?
Ayez pitié de moi, car j'ai déjà trop souffert à ce jour.
Ce monsieur est dans le camp des gens qui ont volé mon enfant, et ils veulent maintenant me pousser à la mort, mais je vais vivre jusqu'à voir mon enfant avec l'aide de Dieu.
Si vous avez des doutes, je vous demande d'aller demander aux prêtres et ils vous diront. Je sais que tout cela est monté pour me refuser mon bébé. On avait dit la même chose à l'hôpital, parce que mes frères venaient me rendre visite. Le père de mon enfant est arrivé seulement deux fois où je vivais, et n'est jamais entré dans la clôture.
Je remercie beaucoup les pères et tous ceux qui m'ont encadrée et aidée. Je suis toujours dans la peine et la souffrance, et cette aide ne doit pas me manquer. Il faut prier pour moi et mon bébé.
Je n'ai plus rien à ajouter, et je dis seulement que Dieu va récompenser ce monsieur pour son travail.
Merci
C'EST MOI-MÊME, VANESSA TCHATCHOU
A YAOUNDÉ, LE 10 MAI 2012
Note de la Rédaction (Mutations)
Madame,
Sauf à être ingrate, vous savez à quel point Mutations a pris fait et cause pour votre cas depuis de longs mois, déjà. Nous l'avons fait pour défendre la vie et l'honneur de la jeune maman dépossédée de son enfant que vous êtes.
Jeudi dernier, le directeur de publication de notre journal vous a reçue à son bureau en compagnie de votre mère et d'un accompagnateur. Il vous a réitéré notre détermination à vous accompagner dans cette affaire jusqu'à ce que vous recouvriez le fruit de vos entrailles, comme il est de juste. Mais, avant même que votre droit de réponse soit publié dans nos colonnes, vous vous étiez déjà répandue sur Internet pour démonter le «complot». En faveur de qui, et pourquoi?
Il est possible que notre reporter ait pêché. Nous avons promis une enquête en interne afin de tirer toute les conséquences découlant de cette situation malheureuse, que nous sommes les premiers à déplorer.
Mutations a fait ce qu'il a fait à ce jour au nom de la vie, sans la moindre pression ou contrepartie. Nous ne le regrettons pas et sommes prêts à le refaire, s'il le faut. Toute autre assertion ne pourrait relever que de l'affabulation ou -plus grave- de la paranoïa.
Salutations distinguées.
La Rédaction
© Mutations
"Avant même que votre droit de réponse ne soit publié dans nos colonnes, vous vous étiez déjà répandue sur Internet pour démonter le «complot». En faveur de qui, et pourquoi?"
Vanessa Tchatchou
Photo: © Le Jour
Photo: © Le Jour
Droit de réponse: Vanessa Tchatchou nous écrit
Monsieur le Directeur de publication,
Ceci est mon droit de réponse. Je ne veux même pas déranger mon avocat, car je veux maintenant me défendre vraiment toute seule pour cette calomnie et laisser Maître s'occuper de mon vrai dossier, celui du vol de mon bébé depuis le 20 août 2011.
Monsieur, ce matin, on m'a appelé de partout dans le monde, pour me demander si j'ai lu l'article de votre journaliste, Monsieur Bidias Jean De Dieu.
Je ne comprends pas pourquoi ce monsieur peut comme cela mentir sur mon nom et pour rien. Je ne le connais pas, et ne l'ai jamais rencontré ni même lui parler au téléphone. Tout le temps que j'ai passé avec les prêtres au Monastère, j'étais en prière, en communion avec le Seigneur.
Les prêtres, qui m'on bien encadrée, ne m'ont jamais rien reproché, encore moins mon père qui venait me voir tous les deux jours. La vie là-bas est assez stricte, et personne n'a même besoin de sauter la barrière pour sortir, pour aller en famille ou ailleurs. C'est donc chacun avec sa conscience, la porte est toujours ouverte. La clôture dont on parle se trouve où?
Ayez pitié de moi, car j'ai déjà trop souffert à ce jour.
Ce monsieur est dans le camp des gens qui ont volé mon enfant, et ils veulent maintenant me pousser à la mort, mais je vais vivre jusqu'à voir mon enfant avec l'aide de Dieu.
Si vous avez des doutes, je vous demande d'aller demander aux prêtres et ils vous diront. Je sais que tout cela est monté pour me refuser mon bébé. On avait dit la même chose à l'hôpital, parce que mes frères venaient me rendre visite. Le père de mon enfant est arrivé seulement deux fois où je vivais, et n'est jamais entré dans la clôture.
Je remercie beaucoup les pères et tous ceux qui m'ont encadrée et aidée. Je suis toujours dans la peine et la souffrance, et cette aide ne doit pas me manquer. Il faut prier pour moi et mon bébé.
Je n'ai plus rien à ajouter, et je dis seulement que Dieu va récompenser ce monsieur pour son travail.
Merci
C'EST MOI-MÊME, VANESSA TCHATCHOU
A YAOUNDÉ, LE 10 MAI 2012
Note de la Rédaction (Mutations)
Madame,
Sauf à être ingrate, vous savez à quel point Mutations a pris fait et cause pour votre cas depuis de longs mois, déjà. Nous l'avons fait pour défendre la vie et l'honneur de la jeune maman dépossédée de son enfant que vous êtes.
Jeudi dernier, le directeur de publication de notre journal vous a reçue à son bureau en compagnie de votre mère et d'un accompagnateur. Il vous a réitéré notre détermination à vous accompagner dans cette affaire jusqu'à ce que vous recouvriez le fruit de vos entrailles, comme il est de juste. Mais, avant même que votre droit de réponse soit publié dans nos colonnes, vous vous étiez déjà répandue sur Internet pour démonter le «complot». En faveur de qui, et pourquoi?
Il est possible que notre reporter ait pêché. Nous avons promis une enquête en interne afin de tirer toute les conséquences découlant de cette situation malheureuse, que nous sommes les premiers à déplorer.
Mutations a fait ce qu'il a fait à ce jour au nom de la vie, sans la moindre pression ou contrepartie. Nous ne le regrettons pas et sommes prêts à le refaire, s'il le faut. Toute autre assertion ne pourrait relever que de l'affabulation ou -plus grave- de la paranoïa.
Salutations distinguées.
La Rédaction