1er Octobre: Le SNJC condamne les violences subies par les journalistes à Buéa

YAOUNDE - 01 OCT. 2011
© Alex Gustave Azebaze (SNJC) | Correspondance

Le Syndicat National des Journalistes du Cameroun (SNJC) a suivi avec stupeur les brutalités exercées sur les journalistes couvrant à Buéa les manifestations réputées pacifiques des partisans d’un mouvement autonomiste de l’ex Cameroun occidental (ex Southern Cameroons).

Selon des informations reçues de diverses sources indépendantes, au moins 5 journalistes ont ainsi été privés de leur droit de collecter les faits de même qu’ils ont subi diverses agressions et destructions de leur matériel de travail. Il s’agit Tamfu et Solomon Amabo du service anglophone de Equinoxe Radio et Télévision ; de Mua Paul de l’hebdomadaire Star Headlines ainsi que de Adams Bouddih (par ailleurs Secrétaire administratif du SNJC) et Patrick Sianne, tous en service au bihebdomadaire « The Post ». Ces derniers étaient d’ailleurs toujours en détention en début d’après-midi.
Le SNJC s’indigne de ce traitement infligé à des citoyens qui étaient précisément à cet endroit en raison de leurs obligations professionnelles.

Le SNJC exige la libération immédiate et inconditionnelle des journalistes arrêtés.

Les journalistes brutalisés étaient en effet sur ces sites en vue de collecter les faits destinées au public, qui, en tant que leur seul juge, y a pleinement droit conformément aux engagements constitutionnels dérivant des traités et conventions internationales (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; Pacte international pour les droits civils et politiques ; Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, etc) de notre pays de respecter et de protéger la liberté de la presse et l’accès à l’information de ses citoyens.

Le SNJC condamne sans équivoque cette répression contre les journalistes qui survient, curieusement, moins de 48h après que les autorités aient encadré la couverture par les médias locaux de l’attaque du pont sur le Wouri à Douala par un groupe pourtant armé.

Le SNJC appelle les autorités gouvernementales à ordonner une enquête transparente en vue de déterminer d’une part le niveau des ordres de brutalité à l’encontre des journalistes ; et d’autre part d’en tirer toutes les conséquences légales, aussi bien sur le plan administratif que juridictionnel de ces actes qui ternissent gravement l’image de notre jeune démocratie pluraliste.

Fait ce jour, 1er Octobre 2011

Pour le SNJC,

Alex Gustave Azebaze,
Premier Secrétaire a.i.
Membre du Comité exécutif de la FIJ



03/10/2011
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